Jacques Henri Lartigue

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Ce qu'aime Jacques Henri Lartigue, c'est surprendre à travers une photo. Ce qu'il attend, ce sont les petits accidents qui donnent de l'humour à ses images. Sa passion pour la photographie le fait explorer toutes sortes de techniques mises à disposition pour inscrire une image sur du papier sensible. il expliquait : « Je pense que j'ai tenu la promesse que je me suis faite le jour où papa m'a donné mon premier appareil. J'ai tenté de tout photographier, de tout raconter. "

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Selon le photographe américain Richard Avedon : « Lartigue a fait ce que n'a fait aucun autre photographe avant ou après lui. Il a photographié sa propre vie, c'est comme si dès le début il avait su instinctivement que les petites choses refermaient les vrais secrets. » Car Lartigue n'est pas un photographe ordinaire, il trierait volontiers aujourd'hui ses photos avec des hashtags # lui qui a su saisir la multiplicité de son quotidien dès l'adolescence.

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Avedon disait encore à propos du travail de Lartigue : « Il y a des photos qui font écho - je ne les oublierai jamais. Les voir a été pour moi comme lire Proust pour la première fois. Vous m'avez emmené dans votre monde n'est-ce pas après tout le propos même de l'art ? » A la fin des années 40, après vingt ans de photographie en noir et blanc, Lartigue s'intéresse de nouveau à la couleur. Avec son Rolleiflex, il privilégie le format carré jusque dans les années soixante-dix tout en pratiquant avec son Leica le format 24×36.

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Toujours fidèle à lui-même, il continue à documenter sa vie, à enregistrer les moments qui lui sont chers : "Je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant" (journal manuscrit, Paris, 1968). Heureux avec sa jeune épouse Florette, il la photographie. Ses photographies sont si bien composées qu'on pourrait les croire mises en scène ou retouchées alors qu'elles sont toujours le fruit de la spontanéité et le miroir des plaisirs qu'il prend dans la vie. Pour ce photographe instinctif, la couleur célèbre la joie, la sensualité et se prête, mieux que tout, à la beauté sous toutes ses formes sensibles.

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Qu'il ait été jeune ou âgé, Lartigue a toujours eu l'esprit juvénile. Rares sont ceux qui conservent leur vie durant une fraîcheur enfantine, une curiosité et un émerveillement comparables. "Lartigue n'a pas vieilli d'une heure depuis sa première photo" écrit René Barjavel en avril 1972. Est-ce cela qui explique la modernité évidente de ses photographies ? Une modernité – faut-il le préciser – que la couleur exacerbe au point de lui donner une sensibilité quasi contemporaine. Preuve supplémentaire, si elles datent bien des années 1950 ou 1960, ses images ne sont jamais nostalgiques pour autant. Leur énergie n'est pas celle du passé et Lartigue est définitivement une créature du futur.

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